Marcel Lavallière Paysagiste Marcel Lavallière Paysagiste

Pyrale des prés

Description: L’adulte de la pyrale des prés est un petit papillon de nuit ocre qui mesure entre 6mm et 12mm de longueur. On le voit souvent s’envoler de la pelouse lorsqu’on le dérange. Au repos, ils se tien les aile près du corps. Pendant le jour, il se cache habituellement dans le gazon ou dans des buissons avoisinants et sort en soirée. Au stades chenilles, la pyrale mesure jusqu’à 20 mm de longueur. La chenille est couleur blanc grisâtre ou ocre roux et portent souvent des rangées de taches plus ou moins sombres sur le dos. L’insecte est également couvert de poils épars. Leur capsule céphalique est brun foncé. Ils possèdent trois paires de pattes thoraciques et cinq paires de fausses pattes abdominales.

Dommages: L’apparition de plaques irrégulières de gazon brun est un signe précoce de dommages. À mesure que progresse l’infestation, les plaques s’agrandissent jusqu’a la destruction complète de la pelouse. Les touffes de gazon mort s’arrachent facilement, révélant des masses de soie renfermant des particules de sol et des excréments verts des chenilles. Les dégâts sont provoqués par les chenilles qui coupent les tiges et les brins d’herbe et les entraînent dans leur tunnels de soie pour les manger. Les dégâts sont mineurs au début de l’été, mais peuvent s’aggraver avant la fin d’août et en septembre, à la suite de l’augmentation de la populations de pyrales pendant l’été.

Cycle vital: Les adultes émergent et deviennent actifs au cours des soirées chaudes à la fin de mai et de juin. Les adultes s’envolent en soirée et pondent des œufs au hasard dans la pelouse. Les femelles de certaines espèces pondent habituellement entre 30 à 50 œufs sur l’extrémité des brins de pelouse. De petites chenilles éclosent des œufs pondus sur les brins d’herbe. Elles grugent d’abord les tissus de la face, puis se font un chemin jusqu’à la bordure de la feuille , lui donnant une apparence encochée. Lorsque les larves sont plus grosses, elles construisent des tunnels de soi dans le chaume et s’y cachent pendant le jour. Comme certaines espèces produisent trois générations par années et que d’autres n’en produisent une ou deux, on peut retrouver des stades de croissance différents au même moment. Avant la fin de septembre, les chenilles matures tombent en dormance après s’être enfouies dans le chaume ou dans le sol et y demeurent pendant l’hiver. Elles pulpent au printemps suivant émergent à l’été adulte et amorcent un autre cycle.